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Sommaire du volume 1

 

Kisaragi Attention (partie 2)

En parlant, elle pointa une porte au milieu du couloir avec le numero "107" inscrit dessus. La clôture en bois s'arrêtait pile où cet espace se trouvait. "Hein ?! C-c'est ça ?!" Elle ouvrit la porte, pénétra à l'intérieur avant que je n'ai pu finir de parler. "E-euh... Hé !" La porte se referma juste derrière elle et je demeurai plantée là, incapable de faire le moindre mouvement. J'essayai prudemment de voir à l'extérieur du bâtiment, mais la seule chose visible au-dessus de la clôture en bois était un mur en béton. Il n'y avait même pas une fenêtre ou quoi que ce soit d'autre. Cet endroit ressemblait plus à un entrepôt ou à un abri souterrain qu'à une résidence. Mais pour une quelconque raison, il y'avait inscrit "107" sur la porte. "Donc ceci... n'est réellement pas une 'maison d'amie', hein ?" Si c'était la maison d'une amie, je suis certaine que les parents de cette amie feraient des recherches biologiques louches. Bien qu'il soit possible que le deuxième épisode de ce drama porte sur le fait que j'aille chez des parents qui font des recherches biologiques mystérieuses, d'après les événements du premier épisode, il s'agirait d'un développement incroyablement impensable.

L'extérieur semblait morne, mais pour certaines raisons que j'ignorais, je fus contraite d'ouvrir cette porte. Le fait qu'il y avait inscrit "107" sur la porte alors qu'aucune porte ne se trouvait aux alentours ressemblait étrangement à un acte illégal.

"Bon... je ne sais pas comment retourner chez moi depuis ici, alors, je n'ai d'autre choix que de rentrer..."

Ma curiosité était irrépressible, j'ouvris donc la porte et découvris sans surprise un intérieur qui ressemblait à une maison d'une amie lycéenne. En entrant, je vis une quinzaine de tapis dispersés dans toute la pièce. Une table de verre et un canapé étaient illuminés par un nombre incalculable d'ampoules fixées sur un tuyau exposé qui traversait tout le plafond. Il y avait aussi une armoire antique exposant un globe terrestre ainsi que de charmantes petites babioles qui donnaient à cette pièce une allure de base secrète. Bien entendu, l'endroit comportait aussi des meubles d'appartement plus "normaux" tels qu'une télé, un four à micro-onde, un réfrigirateur, un ordinateur et une climatisation, tout cela donnait une impression de vie en ce lieu en apparance si terne. Mais il y avait aussi d'antiques livres qui ne devaient pas provenir du Japon, ils étaient soigneusement rangés dans une biblothèque rongée par le temps, donnant à l'atmosphère une ambiance mystique qui me laissait penser qu'il s'agissait plus de l'atelier d'une sorcière moderne qu'autre chose. Au fond de la pièce, se trouvaient des chambres ? Il y en avait dans ce genre d'immeuble ? Juste à côté de la porte se trouvait la cuisine où la jeune fille était, elle était très bien équipée, avec des ustensiles de cuisine. J'observais autour de moi, et comme on pouvait s'y attendre, il n'y avait pas la moindre trace d'équipement de tournage ou même de personnel. Le mauvais pressentiment que j'avais jusqu'alors était en train de se concrétiser. "Euh... Qu'est ce que c'est...?" "Kano, c'est elle dont je t'ai parlé, explique-lui tout et... Hé ! Réveille-toi !" Ne faisant même pas attention à ma question, la fille à capuche essayait de parler à un garçon étalé sur le canapé. Je pensais l'avoir vu bouger légèrement lorsque je l'entendis parler avec une voix somnolente. "Hein...? Q-qui est cette fille...?" Lorsqu'il s'assit complétement, le magazine qui recouvrait sa tête tomba, laissant paraitre un visage aux yeux de chat à moitié endormi. "C'est la nouvelle qui devait arriver aujourd'hui. Tu n'avais pas dit que tu voulais le faire toi-même ?" "Attends... Pourquoi elle est..." "Tu es toujours pas entièrement réveillé ?! Explique-lui tout le plus rapidement possible ! "Ah très bien, ok." dit-il en soupirant. Le garçon prénommé Kano se redressa, me considéra avec insistance, et soudainement, son expression changea comme s'il avait pensé à quelque chose et un sourire narquois se dessina sur ses lèvres. "Hein ? Attends, E-... euh..." "Bienvenue nouvelle recrue au sein du Mekakushi-dan. Merci d'accepter cette nouvelle mission !" Il se releva du sofa, son sourire changea quelque peu, il était désormais plus frais, mais il commença à parler de manière exagérée, comme s'il voulait m'empêcher de poser la moindre question. "Dans l'ensemble, ce que nous faisons est d'échapper aux 'yeux' de la justice afin de pénétrer dans des lieux dangereux et leur dérober quelques choses, je te raconterai les détails plus tard. Bien, il y aura toujours quelques choses que je ne te dirai pas, mais tu me pardonneras pour ça, je pense que je pourrais t'en divulguer une bonne partie. Donc ici, c'est notre base, tu as dû t'en rendre compte toi-même. Celle qui a fait ressembler ces lieux à un quartier général, c'est celle assise juste à côté avec le mauvais regard dans ses yeux-... Oups, que c'est effrayant! Nan, c'est juste que les goûts de notre chef Kido sont ainsi. Alors ne te sens pas nerveuse, et fais comme chez toi. En ce qui concerne les membres, Il y'a notre chef, puis moi... Ah, au fait je m'appelle Kano, il y a aussi deux autres membres, bon je crois que je dois dire trois maintenant, mais pour l'instant, c'est le nombre de membres actuels. Ah, et aussi-..." "A-attends !! Juste une seconde ! Euh... le meka-quoi ? Lieux dangereux...? Tu parles vraiment de la série d'aujourd'hui ?! Où est le directeur...? Je... s-suis venue ici pour dire que j'ai quitté mon travail d'idole! Mais... qui êtes-vous exactement ?!" Mon cerveau ne pouvait pas analyser toutes ces soudaines informations d'un coup. Il y avait beaucoup trop de questions que je voulais poser. Est-ce que tout cela n'était qu'une scène...? Non impossible, il n'y avait aucune chance que ce soit le cas. Le script que j'ai lu ne parlait que d'une simple romance ennuyante pourtant. Il n'y avait même pas les termes infiltration ou même lieux dangereux dans le script. J'ai accidentellement découvert leur secret puisqu'il en parlait explicitement, mais clairement, ils se sont trompés de personne... Accepter une mission? Rien dans ses propos n'évoquait une quelconque ''mission''. Quoique, un autre job ne serait pas de refus, j'ai toujours rêvé d'avoir un job à temps partiel.

"... Attends un peu, tu es une idole...? Eh ! Q-qu'est ce que ça veut dire Kano ?!" La fille à capuche qui se faisait appeller chef Kido ou quelque chose comme ça questionna celui qui répondait au nom de Kano, ce dernier lui sourit pour seule réponse. "Hein ? Comme elle l'a dit, elle est l'idole super populaire dont tout le monde parle en ce moment. Tiens, regarde." Il ouvrit le magazine qui était sur son visage et lui montra.

Il y avait un article qui parlait de moi et de mon prochain album. Ahh... C'était la pire image, même s'il s'agissait d'un document de deux pages, mes yeux étaient à moitié ouverts... C'était horrible... D'un coup, il referma le magazine et le posa à côté, la fille à capuche me dévisagea avant de revoir le magazine pour finalement pâlir au point d'en devenir presque transparante. "Qu-... Hé, tu m'as dit qu'on allait rencontrer un potentiel nouveau membre et attendre pour voir ce qui allait se passer... Et s'il était interressé on allait le laisser nous rejoindre...." "Ouaip, j'ai dit ça. C'était un mensonge." "Tu as dit que ça allait être intéressant... Cette personne est une idole tu sais !! Attends, tu as menti ?!" Elle a agité le magazine comme une folle à l'endroit où se trouvait mon visage pendant qu'elle parlait de moi. Faire ça devant la personne concernée... c'était terrible. "Tu sais, je t'avais prevenue que je t'avais menti avant que tu ne sortes, mais tu ne m'a pas entendu parce que tu écoutes toujours de la musique, de plus, tu n'es pas celle qui est partie la chercher de ton plein gré ? C'est de ta faute non ?" "Tu ne te réveillais pas quoi que je faisais, alors j'y suis allée seule !! Et puis si tu t'es levé alors pourquoi tu ne m'as pas appelée ?!" "Parce que même si je t'appelle sur ton téléphone, tu écoutes toujours de la musique et que tu ne réponds jamais quoi qu'il se passe, c'est frustrant et très ennuyeux d'essayer de t'appeler de toute façon." "Je te dis..." "E--excusez-moi !!" Leurs têtes tournèrent simultanément vers moi. La personne qui s'appelait Kano était toujours en train de sourire, alors que celle dont le nom était Kido affichait une mine implacable.

"E-euh... Est-ce que ça ne vous cause aucun problème d'être tombés sur quelqu'un d'autre que celui que vous recherchiez...?"

J'ai posé cette question hésitante, celle nommée Kido se cacha d'avantage sous sa capuche et commença à murmurer des paroles. "Ahh... On dirait que c'est ma faute alors, tu devrais rentrer chez toi maintenant-..."

Elle avait l'air d'avoir réalisé quelque chose en disant ça, et elle devint pâle à nouveau. Au même moment, la personne qui semblait s'appeler Kano s'assit sur le canapé et se mit à rire tout seul.

"Toi...!! Pourquoi tu lui as dit tout ça alors que tu savais pertinament que c'était la mauvaise personne ?!! Maintenant on ne peut pas la laisser partir d'ici alors qu'elle connaît la nature de nos activités !" "Ahaha... Et bien, c'est parce que tu n'arrêtais pas de me dire de vite tout lui expliquer. Aha~ bon sang, c'était juste trop drôle !~" Celui qui se faisait appeler Kano eut à peine le temps d'en dire d'avantage avant de recevoir un violent coup derrière la tête. La fille qui s'appelait Kido regarda méchamment vers moi, son visage jusqu'alors sans émotions exprimait maintenant un mélange de colère et de panique. Même lorsqu'elle avait ce regard, seules des pensées calmes telles que "elle semble avoir mon âge" ou "elle doit avoir un an ou deux de plus que moi, pas plus" me vinrent à l'esprit. Bien que ça aurait été plus approprié pour moi d'éprouver une certaine anxiété, à la place, je me sentais très relaxée. Il est vrai qu'ils font partie d'une mystérieuse organisation qui se cache dans un repère et qu'ils y exercent sûrement des activités suspectes, mais, ils n'avaient pas l'air d'être de mauvaises personnes.

"U-Umm..." Dans tous les cas, j'allais demander quelque chose quand je fus à nouveau interrompue. "Quel est ton nom ?" "Hm ?" En soupirant, la jeune fille me posa cette queqtion avant de s'asseoir à côté de l'autre garçon. "Je t'ai demandé quel était ton nom, moi je m'appelle Kido, et l'autre idiot assis à côté c'est Kano." Comme je le pensais, sa manière de parler était assez androgyne. "L'autre idiot assis à côté" se pencha légèrement vers moi avec un sourire sur son visage, bien qu'il ait l'air un peu plus âgé, en y regardant de plus près, je me rendis compte qu'il ne devait pas être plus grand que moi non plus. "Ah, hum, Je suis Kisaragi Momo, j'ai seize ans..." Lorsqu'on me demandait mon nom, je donnais aussi instinctivement mon âge, non pas que ce soit une habitude ou quoi que ce soit d'autre mais j'avais peur que ça ressemble à ce que je disais pendant une audition d'idole. Si je disais quelque chose comme "Je suis une idole, je ne peux donc rien y faire!" ils ne laisseront jamais tomber, que ferais-je si c'était le cas... j'aurais tellement honte. "Kisaragi, tu es vraiment une idole, tu donnes même ton nom lorsque tu te présentes." C'était la pire des choses qui pouvait arriver. "Non ! Ce n'est pas ça ! Ce n'est pas comme si c'était une habitude ou que je pensais à une audition ou quelque chose dans le genre ! Ça sort juste comme ça ! Enfin tu vois je n'ai pas vraiment d'amis alors quand je parles à quelqu'un, je suis tellement excitée que je dis des choses bizarres."


Le silence était assourdissant, je n'avais qu'une envie, de m'enfermer dans un trou et de ne plus jamais en sortir. "Je vois... ta vie doit être dure." "O-oui." J'étais un peu réconfortée. Kano commença à rire encore une fois avant que Kido ne le frappa à l'estomac afin de le faire taire. "Quoiqu'il en soit, je ne sais pas trop quoi faire maintenant, j'aimerais bien te laisser partir aussi vite que possible, mais après toutes les choses que l'on t'a dit, tu comprends que ça ne serait pas une bonne chose pour nous si on te laisse partir..." "Oui, c'est ça.... de ce que j'ai compris." "Tout ça, c'est à cause de cet abruti." "Ahah, mais à cause de l'erreur de Kido~...ou pas." Dès lors que Kido se retourna, il se corrigea lui-même et mit ses bras sur son estomac afin de se protéger. "Mais vous savez, cette situation n'a pas que de mauvais aspects. Je l'ai juste vue pendant un livestream en ligne, mais sa capacité est plutôt impressionante." Un livestream ? En ligne ? Était-ce une video de l'époque où j'avais causé une agitation ? La vidéo a été beaucoup partagée, comme je le craignais. "Impressionnante ? Tu parles d'elle ?" "Ouaip. Dis-moi, tu avais cet état qui attirait l'attention des gens bien avant de devenir idole n'est ce pas ?" "Hein ?! O-oui, c'est... vrai..." J'ai un peu été surprise que l'on appelle ça un "état". Face à ma réaction, Kano me regardait avec une expression qui semblait vouloir dire "je vois". "De ce que j'ai vu, ça doit être difficille de vivre avec cet état-là, je suis impressioné que tu sois devenue idole malgré ça." Il agissait comme s'il savait tout de moi, me donnant l'impression qu'il lisait dans mes pensées. "Ma mère avait un problème d'argent alors j'ai décidé de l'aider un peu en faisant ça, mais... comment sais-tu...?" "Umm ? J'ai juste deviné, je suppose ? Je me suis dis que même si tu es une idole super populaire, c'était bizarre que quelqu'un puisse attirer les yeux des autres aussi facilement. C'est l'exact opposé de Kido. Si Marry avait un tel pouvoir, elle serait morte à l'heure qu'il est. Hahaha !" "Marry est un cas à part, et puis même, leurs circonstances sont totalement différentes." "Ouais, je pense que tu marques un point. D'ailleurs, je ne l'ai pas vue depuis un moment. Elle est toujours en colère ?" "Hum... J-je ne pense pas que je suis encore la discussion là..." J'étais plus que confuse, ils n'avaient pas l'air de mauvaises personnes, mais qui étaient-ils réellement? Et qu'allaient-ils faire de moi maintenant? "Ahh, désolé désolé. Mais assis-toi d'abord." "Euh, oui bien sûr..." Il montra d'un geste le sofa de l'autre côté de la table, en face d'eux. Une fois que je m'assis en face de Kano, pour une raison quelconque, j'avais l'impression que j'étais en pleine scéance thérapeutique. "Pour faire simple, comme l'a dit Kido, nous ne pouvons pas te laisser partir, donc nous voulons que tu restes ici pour l'instant. Bien sûr, nous comprenons que tu veuilles rentrer chez toi aussi vite que possible, c'est pour cela que nous te proposons un marché, ou plutôt une proposition." "U-une proposition ?" "Oui, en gros, nous allons te guérir de ton état. Ou plus précisément, "l'effacer". Nous pouvons faire ça, enfin si tu le souhaites. Kido, c'est tout ce que nous pouvons faire, pas vrai ?" "Bon..... Je suppose que oui, mais dans tous les cas, nous ne pouvons pas la laisser partir."

C'étaient les paroles les plus invraisemblables que j'avais entendues de toute la jourrnée. Et cela pour la simple et bonne raison que j'ai rencontré pour la première fois des personnes qui me proposaient de m'aider avec mon état. Mais naturellement, je ne pouvais pas les croire si facilement. À en juger de ce qu'ils ont dit plus tôt, il est possible qu'ils disent ça juste pour se moquer de moi. Avant tout, comment pouvaient-ils me "guérir" de mon état, ce n'est pas comme s'il s'agissait d'une maladie ? J'ai déjà essayé tout ce qui me passait par la tête, j'étais vraiment à court d'idées.

"B-ben... Bien sûr, je serais ravie si j'étais guérie, mais..." "Ah, donc tu veux guérir. Je veux dire, c'est évident que tu ne la maîtrises pas encore. Bon, chaque personne a des choses qui marchent pour elle et d'autre qui ne marchent pas, mais je suis sûr que tu trouveras si tu expérimentes un peu." "Expérimenter..." Suis-je vraiment capable de lui faire confiance ? Je venais à peine de le rencontrer, je ne savais rien de son passé et il donne l'impression de tremper dans des affaires pas nettes. Cependant, je n'ai jamais connu quelqu'un qui m'avait proposé de guérir mon état. Le faible espoir de "devenir normale" grandit soudainement en moi à un tel point que je pouvais faire confiance à un inconnu. "Ah... ça me rappelle de vieux souvenirs, j'avais dit la même chose à Kido..." Après avoir étudié mon expression faciale, Kano ferma ses yeux comme pour se rappeler de quelque chose. "Oui, je pense que tu l'as fait. "Kido était tellement mignonne à l'époque~... Elle m'avait dit 'À ce rhytme, je vais finir par disparaitre~Sauvez-moi je vous prie~' Oh, ah !" Avant qu'il ne puisse terminer sa phrase, Kido le refrappa derrière la tête, était-ce une bonne chose de toujours viser la même zone...? "Ça aurait été mieux si je t'avais fait disparaitre avant." Même si Kido l'avait frappé, Kano continuait de sourire. "Bon, quoi qu'il en soit... tu ne dois sûrement pas nous croire lorsque je te dis que nous allons te guérir, allez Kido, montre lui." "Pourquoi moi ? Montre-lui toi." "Mais la mienne est beaucoup plus compliquée à comprendre, celle de Marry aurait été parfaite, mais elle est déjà vexée, alors ça serait trop lui demander." Elle soupira "Ok, je pense qu'il est temps pour moi de prendre mes responsabilités." Elle soupira encore et se dirigea vers l'une des portes qu'elle ouvrit, il y avait qu'un simple lit dans la pièce. "Euh... que voulez-vous me montrer au juste ?" "Ah, juste une preuve de ce que je t'ai dit plus tôt, tu comprendras plus facilement quand tu l'auras vu." Preuve ? Qu'est-ce que ça pouvait être, il va me montrer quelqu'un qui a guéri d'un état similaire au mien ? Ce n'est pas comme si c'était un régime où on pouvait simplement comparer avec des photos d'avant et d'après... Comme je le pensais, Kido ferma la porte et disparût derrière elle. Kano, à son habitude, souriait. Je pensais qu'il attendait que Kido revienne avec quelqu'un. Je décidai d'attendre aussi, curieuse de voir la suite.

... Cependant, après une minute passée, Kido ne revenait toujours pas. Je regardais l'horloge à coucou et l'horloge numérique acrochées au mur. Pour être honnête, j'avais l'impression que le temps passait très lentement, comme s'il s'allongeait lorsqu'on avait rien à faire. Kano, qui souriait comme toujours comme avant, commença à feuilleter les pages de son magazine. La porte n'était pas prête de s'ouvrir, ce qui me faisait me demander ce que je faisais encore assise ici.

"Eh, excuse mo~Ahhhh !!" Lorsque je regardai dans la direction de Kano pour lui demander ce que l'on attendait au juste, mes yeux ont remarqué une vue impensable, je ne pouvais m'empêcher de crier. À côté de Kano, il y avait Kido, assise dans la même position qu'avant. Si elle avait marché de la porte vers nous, je n'aurais pas sursauté comme je l'ai fait.

"C-c-c-c-comment tu as fait ?! Quand as-tu..." Kido m'a regardé avec des yeux froids et désapprobateurs quand elle m'a vu sauter dans une telle surprise que j'ai failli tomber derrière le canapé. "Bref, c'est comme ça ! Tu as eu peur ?!" Kano dit ça normalement alors que je revenais de derrière le canapé. Elle soupira encore. "Tu n'exagères pas un peu ? Arrête de te comporter comme si tu avais vu un fantôme." "En fait, tu ressembles un peu à un fantô- ah !" Même après avoir reçu un coup dans l'estomac, Kano souriait encore. À ce moment-là, je pensais qu'il éprouvait une certaine fierté ou quelque chose comme ça à pouvoir sourire comme ça.

"Que s'est-il passé à l'instant ?!!" Assise à côté depuis le début, j'essayais de comprendre ce qui venait de se produire. Pour être honnéte, j'ai été apeurée par Kido et je ne pouvais forcer monn corps à regarder dans sa direction. "Kido est comme toi, ou plutôt, c'est ton exact opposé. Depuis toute petite, elle peut se rendre 'invisible' aux yeux des autres." Je pouvais difficilement croire Kano. "Je pense que tu l'as realisé quand tu l'as vue, mais tu ne l'as même pas remarquée, non ? Je pense que l'on peut dire que c'est comme un état continu."

Je n'ai rien remarqué. C'est comme si elle est apparu dans la seconde où je l'ai vue. C'était comme un tour de magie.

"Mais elle s'est bien sûr entraînée pour pouvoir contrôler ça, et maintenant, elle le peut. C'est la preuve que l'on peut t'aider, afin d'annuler ton état." Je frappai mes mains sur la table et me penchai en avant. "Je compte rester ici !! Les travaux ménagers ou quoi que ce soit d'autre que je peux faire, je le ferai !! Et les opérations dont tu m'as parlées plus tôt, j'y participerai, et je ferai de mon mieux ! Alors s'il vous plaît, laissez-moi intégrer le Mekameka Dan!" Je ne pouvais pas abandonner maintenant. Jusqu'à ce jour, j'ai vécu beaucoup de situations difficiles, mais pour la première fois, mon coeur voletait grâce à l'espoir de cette nouvelle opportunité. Si je reste ici, mon état va sûrement s'améliorer. Je serai capable de faire du shopping comme une personne normale, me faire des amis, juste comme une personne normale. "V-vraiment ? Je suis content d'entendre ça ! Et ça s'appelle le Mekakushi Dan, c'est important de le retenir." "Mekekushi Dan, je ferai de mon mieux !!" "On peut arrêter d'utiliser ce nom bizarre, et puis, ce n'est pas comme si on avait énormement d'opportunités de se présenter." Kido marmonna ces paroles après avoir entendu notre discussion enthousiaste avec Kano. "Mais Mekekushi Dan, c'est un nom cool ! J'ai hâte de travailler avec toi, Chef !" "Qu'est ce qui t'arrive soudainement... Bref, je suis contente que tu nous ais rejoint, Kisaragi." "O-oui !" "Oh, j'ai compris, dis ce que tu veux, mais vu que personne ne t'appellait Chef avant, tu es contente que quelqu'un le fasse... Aie, ça fait mal." Ahh, cette fois, c'est le bras que Kano qui a été plié de manière a former un angle bizarre, mais il souriait toujours. Alors, Kano doit vraiment éprouver une grande fierté à toujours sourire. Avec un léger sourire, j'observais la scène entre les deux. Je m'y étais déjà habituée suite à mon court séjour ici, quand soudainement, l'une des portes au fond à droite s'ouvrit. Une petite fille aux cheveux blancs apparût, elle avait l'air tout droit sortie d'un livre de contes. "Um, tu t'es finalement décidée à sortir, Marry..." La fille appellée donc par son nom se tourna vers nous, et affichait le même visage qu'un enfant qui aurait vu un monstre, elle retourna dans la chambre plus vite qu'elle n'en était sortie. "... Je ne peux pas dire que je ne l'avais pas prévu." "... Comme je l'avais imaginé, Marry est si facile à anticiper." "Ah, pardon pour ça, c'était Marry à l'instant, tu sais, je voulais te la présenter aussi vite que possible, mais..." "Elle n'a pas l'air de m'aimer." "Non elle est comme ça avec tous ceux qu'elle vient de renconter, Kano, va l'appeller." "Ah non ! Je n'ai pas envie de me retrouver face à 'tu sais quoi'." "C'est de ta faute si elle est comme ça, c'est toi qui a fait la remarque sur ses chaussettes alors qu'elle étaient à peine différentes de la normale." "Mais elles étaient vraiment bizarres, et de ce côté-là, tu n'as absolument pas réagi." "Au final, je n'allais quand même pas rire ou me moquer d'elle, rester neutre était la meilleure chose à faire." "Pas moyen, si Marry est venue en portant ces chaussettes, c'est qu'elle attendait une réaction, rester neutre aurait eu le même effet que se moquer d'elle. En tout cas, ça ne fait pas différence de ce point de vue-là, allez, va l'appeller. Tu essaies juste de me faire dire que c'est de ma faute." "Qu'est ce que tu..." "Allez, dans ce genre de situation, il vaut mieux resster entre filles non ?" Laissant échapper un soupir, elle dit:" Ok je vais la ramener, mais dès qu'elle sera là, tu devras te débrouiller tout seul."

Kido se leva, et alla vers la pièce ou la fille prénomée Marry s'était cachée.

"Auu ?!" Au moment où la porte s'ouvrit, on entendit un gémissement ainsi qu'un petit cri étouffé. La porte s'ouvrit entièrement et je vis la petite fille que je ne conaissais pas encore en pleurs, se tenant frénétiquement le front. Apparemment, elle est restée derrière la porte depuis le début et, lorsque Kido l'ouvrit, se fit frapper par cette dernière. Kido nous pointa du doigt alors que l'autre tenait toujours son front. "Humm, on dirait vraiment qu'elle ne m'aime pas..." "Nan, Marry est juste extrêment timide... Oh, on dirait que Kido a du mal à la convaincre de venir." Kano ne semblait pas vraiment consérnait par cette situation, il se contentait de feuiller son magazine. Puisque Kido désepérait à faire sortir la jeune fille de la pièce, je pouvais entendre des bribes de leur conversation depuis la porte ouverte. Je n'entendais pas tout, mais les mots négatifs de la jeune fille tel que 'je ne peux pas le faire' ou 'j'ai trop peur' résonnaient dans mon esprit. "Humm, ça ne vas pas être possible après tout..." Dés que je me tournai vers Kano pour le lui dire, on entendit une porte se refermer, Kido apparût alors, avec la petite fille qui se cachait derière elle. Ses cheveux blancs, qui lui descendaient jusqu'en dessous de la taille, ressemblaient à la fourrure d'un animal, et je ne pouvais m'empêcher de penser à quel point ça serait génial de mettre mon visage dedans. "Ah, apparemment tu l'as convaicue, je n'en attendais pas moins de notre chef." Posant le magazine qu'il avait entre les mains, Kano applaudit légèrement. Kido s'assit là ou elle se trouvait avant et la petite fille la suivit se mettant entre les deux adolescents. En la voyant de plus près, elle ressemblait vraiment à une poupée, avec ses yeux roses, sa peau encore plus pâle que celle de Kido, et ses longs cheveux soyeux, elle ressembait à un peronnage de conte de fées. Mais malgré son apparence plus que mignonne, elle cachait son visage, fixant un endroit vide sur la table, elle prononçait doucement ce qui pouvait être assimilé au paroles d'un sort, juste assez fort pour que je puisse entendre les 'je vais bien, je vais bien' qu'elle répétait sans cesse. "Désolé de t'avoir fait attendre, voici Marry !" Elle frissonna en entendant son nom et leva les yeux timidement. Elle avait l'air très introvertie. En tant que nouveau membre, je dois donner une bonne première impression. "Ravie de te rencontrer Marry, je suis Kisaragi. A partir d'aujourd'hui, je resterai ici pour l'instant, alors j'espère que l'on pourra bien s'entendre." Au moment où j'ouvris la bouche, elle se raidit encore, mais mes mots ont dû l'atteindre, après qu'elle ait entendu mes paroles, elle semblait tout de suite plus apaisée. "-----" Cependant, elle restait figée dans la même position. "Euh... haha.. C'était tout à propos de moi..." Instinctivement, j'essayais de parler afin de combler le vide dans la discussion, mais dès que je me taisais, je me rendais compte que je n'avais rien à dire. Je devrais peut-être acheter un livre de communication pour la prochaine fois? Mais, à ma grande surprise, ce silence fut de courte durée. "J-je suis... Marry.... Ravie de te rencontrer." J'ai alors réalisé qu'elle s'est présentée, que sa voix était très délicate, et qu'elle s'arrêtait au beau milieu de sa phrase. Les yeux de Marry comencèrent a tourbillonner et sa peau se colora d'une teinte rosée qui lui monta jusqu'aux oreilles. "Je-je vais faire du thé !!" Comme elle avait sûrement atteint sa limite, elle se leva précipitemment et se dirigea vers la cuisine. "Ah ! Tu n'as pas à en faire tu sais !" Juste au moment où je pensais pouvoir commencer une discussion avec elle, elle quitta sa place. "Wow, Marry a vraiment réussi !" "J'étais surprise qu'elle parle autant à quelqu'un qu'elle venait de rencontrer" Tout deux faisaient les éloges de Marry.

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"Hein ?!! Vraiment ?!" Je ne pouvais pas m'empêcher de poser cette question, cachant ma surprise, devant cette conversation (si on peut appeller ça une conversation) qui comptait pour une longue discussion. "Bon cela dit, tu dois être la quatrième personne avec qui Marry parle de toute sa vie, alors je ne pense pas que ça compte." "La quatrième ? ! Euh, quel mode de vie est ce que Marry mène…?" "Mode de vie hein?... Umm… Pour expliquer ça avec le langague actuel, on pourait dire qu’il s’agit d’une NEET.” En disant cela, Kano cherchait le regard de Kido. “Ouais, en plus, elle sort rarement de sa chambre, je pense que tu peux appeller ça une anti-social…” "Ah… A ce point… ? Wow, je ne pensais pas …” Même si j’étais celle qui ai posé cette question, je me sentais un peu mal pour Marry qui a été si banalement comparée à une anti-social. “Mais on devrait bientôt faire quelque chose à propo de ça. Je veux dire, c’est quand même sa deuxième année en tant que no-life…." "Combien de fois on en a parlé maintenant ? Mais à chaque fois que l’on aborde le sujet, elle s’arrête complètement de parler." "Ben, ouais… Umm, qu’est ce qui ne va pas Kisaragi ?" "Ah ! Non non… ce n’est rien.” Entendre les mots “deuxième année en tant que no-life” me faisait penser à quelque chose, et ça a dû susciter une certaine réaction chez moi puisque Kano me fixait curieusement. Il avait l’air surpris lorsque j’évitai la question mais n’insista pas plus.

“Bref, je pense que l’intégration de Kisaragi lui fera du bien." "Ouais, elle a l’air plutôt contente. "Hein ? Vraiment ? … Ça ne donne pas l’impression qu’elle pense ça de moi, vraiment…" "Bon je veux dire, Marry a mis deux de ses tasses préférées, elle ne nous laisse jamais les utiliser, je pense vraiment que l’un est pour toi, Kisaragi.” Je regardai en direction de la cuisine et remarquai que Marry preparait le thé frénétiquement. Elle avait prix quatres tasses qu’elle disposa sur un plateau. Je ne pouvais pas dire à quel point ils étaient précieux juste en regardant, mais alors que deux étaient vierges, les deux autres avaient des motifs d’animaux gravés dessus. “Ah…” Cela me rendait si heureuse. Marry qui n’était sûrement pas douée dans les relations sociales avait sorti ses tasses préférées juste pour moi. J’étais sûre que c’était sa manière à elle de me souhaiter la bienvenue. Je sentis mon coeur battre plus rapidement. En y repensant, cela faisait assez lontemps que je n’avais pas parlé à des personnes d’à peu près mon âge. Même à l’école, à cause de mon travail irrégulier et de mon "état", j’ai rarement eu l’occasion de parler à des gens en face à face. “J'avais un peu peur mais on diait que vous allez bien vous entendre. Je pense que c’est vrai ce qu’on dit sur les filles qui vont mieux en rencontrant d’autres filles ! Finalement, ça va être beaucoup plus joyeux ici désormais." Kano se pencha légèrement vers Kido et vit qu’elle avait l’air de bouder un peu. Je réalisai la raison de cela que maintenant, et peu après, Kano fit de même. “Ouais, c’est vrai… En voyant les choses sous cet angle, je ne suis pas la plus féminine de toutes non plus…. Vraiment désolée de vous décevoir…!" "Quoi? ! Nan, attends, regarde ! Qu’est-ce que tu dis ?! Même Kido change secrètement d’habits et porte en fait un t-shirt très féminin, et même qu’elle se regarde dans le miroir ~ow ow !" Je ne pouvais pas l’aider cette fois, c’était de sa faute. “Au fait Kisaragi, tu ne devrais pas contacter ton agence ou ta famille ou quelque chose dans le genre ? Ça serait probablement mieux s’ils ne considèrent pas ton absence comme quelque chose de sérieux.." "Ahh ! Tu as raison ! J’avais complètement oublié !" "Avant ça Kido, tu pourais me laisser partir... ?! J'abandonne, j'abandonne !" Sans même manifester la moindre expression, Kido ressera son emprise sur le bras de Kano.

Dans tous les cas, je devais appeller ma manager, non, c'est trop effrayant, je ferais mieux de lui envoyer un message. Lorsque je pris mon téléphone, je vis les centaines de messages, d'appels et de messages vocaux qui remplissaient mon appareil. Mon estomac començait à me faire mal. Comment devais-je expliquer la situation? Déjà, ce genre de situation ne se produisait pas tous les jours.

Pour l'instant, j'essayais d'écrire tout se qui me passait par la tête.

Sujet:Je quitte mon job

Corps: Actuellement, je suis dans les locaux d'un groupe de personne appeller le Mekekushi Dan. J'aimerais que mon état s'améliore grâce à eux. S'il vous plaît, ne vous inquiétez pas à propos de moi. Veuillez direàma famille de ne pas s'inquiéter non plus. Je suis vraiment désolée--

--Ayant écrit ça, je pousse le plus long soupir de ma journée.

Ils vont sûrement penser que la personne ayant envoyé ça a prit un champignon bizarre. Juste avec le titre, c'est évident que ce n'est pas quelque chose que des gens normaux envoient.

"C...Comment je peux leur expliquer ma situation...?" "Um... bon... Désolée que tu doives passer par là..." Je regardai Kido pour obtenir de l'aide, mais elle devait se sentir coupable de m'avoir amenée ici par erreur et elle était trop frustrée pour dire quoi que ce soit d'autre.

"Hum... Bien, quoi qu'il en soit, il n'y avait aucune chance que j'envoie un message pareil... Il n'y a pas de meilleur moyen de le formuler ?" "L-le thé est prêt. Désolée de l'attente-...! Woahhhh !"

Alors que je regardais mon téléphone afin de trouver une solution à mon problème, du thé se versa sur moi de ma droite. Une quantité considérable de liquide se versa sur ma tête et mon téléphone. "Woahhhh !" Pour la énième fois aujourd'hui, ma voix résonna dans cette piece. C'était en partie à cause du thé chaud sur mon corps, et d'une autre partie à cause des mots "message envoyé" qui s'affichait sur mon téléphone.

"Ahhh, j-j-je suis désolée, je suis vraiment désolée." "C'est pas grave, juste fais vite et ramène un chiffon." Marry essaya de s'excuser encore une fois, mais Kido courut en direction de la cuisine. J'ai frénétiquement appuyé sur le bouton "annuler" mais il n'y avait pas de réaction. Incapable de l'arrûter, le message fut envoyé, et immédiatement après, comme s'il avait accompli son devoir, mon téléphone s'éteignit. Comment cela a-t-il pu se produire?

"J'ai ramené un chi- Woahh !" Cette fois, je fus frappée à la tête par un chiffon humide et mouillé qui n'avait pas été essoré. Le liquide froid coulait le long de mes cheveux, s'écoulant en grosse goute. Sans même prendre la peine de retirer le torchon de ma tête, je regardais tout le monde. Il y avait Marry, avec un teint pâle, et sur le point de pleurer. Kano qui faisait comme si de rien n'était malgré la situation. Et Kido, désesperée et qui cachait son visage avec la capuche de son haut.

--Ahh... Quel désordre. Mais, d'une manière ou d'une autre, rien de cela n'importait vraiment.

Je m'amusais vraiment, je ne me préoccupais de rien d'autre. Je n'ai pas ressenti ça depuis longtemps.

J'ai peut être mal compris quelque chose de mon côté. Mais à ce moment-là, je me suis dis, "ça doit être ça d'être jeune." C'est comme faire l'imbécile avec des membres de clubs après l'école- c'est ce qu'on ressent lorsqu'on fait ça ?

Dehors, le soleil était probablement en train de briller comme jamais, et les cigales devaient crier leur chant insupportable.

Dans un jour comme celui- là, j'ai pris ma decision.

Et comme pour confirmer cette décision, j'ai essayé de la retranscrire avec des mots.

“——Je ferai de mon mieux au sein du Mekakushi Dan !”

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