Children Record VI
La chaleur de la mi-journée avait considérablement diminué, et il était en quelque sorte plus facile de rester dehors.
Même si le ciel n’était pas encore devenu entièrement noir, les lampadaires començaient à s’allumer petit à petit.
“T-T'es sérieux, là……”
J'ai douté de mes yeux pendant un instant, mais ce qui était en face de moi était bel et bien une “réalité”.
C'était un ditributeur proche du repère.
Jusqu’à maintenant, je rejetais toujours des expressions comme “Si vous obtenez une touche, vous aurez droit à un bonus!”, mais la roulette électronique clichée du distributeur devant moi affichait incessament, et sans aucun doute possible, un “Jackpot !” clignotant.
“Alors ce n’était pas qu’une legende urbaine……!”
Lorsque je plongeai ma main dans la fente de réception de boisson, il y avait clairement la sensation de deux bouteilles en plastique fraîches.
Lorsque j’ai essayé de les sortir, j'étais sûr et certain qu'il y avait deux bouteilles séduisantes de soda noir.
Un sentiment de bonheur émana de ma main vers le reste de mon corps.
Ahh, ça serait l’euphorie si je pouvais boire tout ça en une gorgée tout de suite, mais cette fois seulement, je décidai d’être patient.
“J’ai été sauvé de la peine d’en acheter deux.”
Dis-je, et lorsque je tendis l’une des boissons sucrées à Konoha, il me remercia avec un simple “Ah, merci."
Tout deux restâmes à côté du distributeur, et j’ai rapidement envoyé le soda dans mon corps.
Dans un déchaînement, la solution sucrée excita mon corps, de ma gorge, à mon oeusophage, puis vers mon estomac.
Ahh……Voilà. Voilà.
C’était cet “état d’ésprit”, que seuls ceux qui ont fini une Randonnée Mortelle sous un soleil de plomb pouvait atteindre.
J’avais à l’instant, au pic de cette randonnée, commencé à interagir avec l’âme du soda.
Un profond, violent, banquet frénétique dont je n'arrive même pas à parler.
Ahh, alors c’était comme ça. Alors le soda était un passeport pour le Ciel que Dieu avait octroyé aux gens de manière égale.
“Que le soda soit éternel……”
“Qu-Qu'est-ce que tu dis?”
Merde.
J’avais été tellement absorbé par le soda que j’en avais totalement oublié Konoha.
Mais je réalisai que le soda dans la bouteille de Konoha avait été complétement vidé et qu’il était devenu incroyablement heureux.
“C’est bon, hein?”
Ai-je dit, et Konoha hoché la tête deux fois vigoureusement.
Alors que nous faisions ça, le ciel devint aussi sombre que ma boisson.
Même si le soleil restait dans le ciel un long moment en été, il faisait déjà nuit, on dirait.
“Le temps… passe en un clin d'oeil.”
Konoha jeta aussi un regard vide au ciel.
Même s'il le cachait avec la bouteille en plastique, il y avait un trou géant dans ses habits.
J’ai rapidement fini la bouteille, et ai jété le récipient dans la poubelle à côté du distribiteur.
“Hé, Konoha.”
“Quoi?”
Konoha me regarda avec son expression impassible, comme d’habitude.
J’avais peu à peu commencé à comprendre qu'il était comme ça.
Ce n’était pas montré sur son visage, mais l’intérieur de son coeur n’était pas vide.
Je pensais que c’était un type bizarre, mais, d'une manière assez inattendue, ce n’était qu’un “bon gars” très normal.
“Tout à l’heure, tu as dit que nous étions amis, non?”
Quand je dis ça, Konoha répondit avec un petit “Hum”
“Dans ce cas. Ne garde aucune pensée douloureuse pour toi-même. Tu ne te sens pas seul?”
Ma vie a été sauvé par ce type.
Je savais que j’étais mal placé pour dire ce genre de choses, mais je ne voulais absolument pas qu’il ait ce genre de pensée encore plus longtemps.
Je ne savais pas si Konoha avait compris ou pas, mais une fois encore, il répondit avec un court “Mm.”
Pour quelque raison, j’avais l’impresssion que ce "Mm." contenait plus d’émotions que le premier, et je devins de légèrement meilleure humeur.
"……C’est presque l’heure de rentrer. Leader va se fâcher contre nous”
“Mm.”
Après avoir marché un peu, un bâtiment louche avec une plaque indiquant “107” pouvait être vu.
Quand j’ouvris la porte et rentrai à l’intérieur, Kido et Marry nous accueillirent en même temps avec un “Bienvenue à la maison”
Comme prévu, j’étais épuisé.
Je m’effondria sur le canapé et fixai, mort de fatigue, le plafond.
Alors que je m'étais arrêté de penser, Marry commença à recoudre le trou dans les habits de Konoha, et Kido répétait frénétiquement le mot "Heat-haze Daze……" qu'elle aimait tellement.
Le son de la porte se faisant ouvrir brusquement pouvait se faire entendre, et peu distinctement, des pas que l'on pouvait reconnaître survirent dans la pièce.
Devant cette voix famillière, je ressemblais mes dernières forces et dit:
“Ahh, bon retour.”