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Sommaire du volume 1

 

Artificial Enemy (partie 5)

Le grand parking était rempli de voitures au point où je ne savais pas combien de terrains il recouvrirait s'il était un cours de tennis, et depuis la route, il y avait un flux constant de voitures entrant et sortant.

Au-delà des lignes de voitures colorées, se trouvait un centre commercial qui avait probablement plus de dix étages, fait de deux tours. À chaque étage, il y avait un chemin en forme d'arche qui les connectaient.

“……C'est incroyable. Ils sont arrivés à finir quelque chose comme ça en deux ans……?”

“Ah ! On est déjà là ? Hé, Maître~!?”

“Je viens juste de traverser l'intersection. On n'est pas encore arrivés.”

“Moi aussi, je veux voir ! Allez, Maître~!”

“Rah, ce que t'es chiante ! J'ai compris ! J'ai compris, c'est bon !”

Si je l'ignorais trop, elle m'engueulerait. Et vu que je le refusais, j'avais sorti mon téléphone et fis face au dos de l'appareil, où il y avait une caméra, dirigée vers le centre commercial. Du point de vue d'une personne tierce, j'avais probablement l'air de prendre une photo commémorative.

“Uwaa……! C'est vraiment incroyable ! On dirait un château !”

“Et bien, au point où ça en est, ça donne vraiment l'impression que c'est plus un château qu'un centre commercial.”

“Wow….. Ah ! On dirait qu'il y a un parc d'attractions au-dessus des magasins !! Allons-y !!”

Utilisait-elle à fond le mode vibreur pour montrer son excitation ? Elle était plus excitée que jamais.

“Non, on ira pas ! Et puis peu importe où on va, c'est pas comme si tu pouvais faire grand-chose ….”

“Hmph…..”

Le vibrement s'arrêta, et aussitôt, seulement le son d'un texto reçu put se faire entendre.

Bien sûr, personne au monde n'enverrait de messages à ce téléphone, alors cela ne pouvait être qu'elle la responsable.

“……? Qu'est-ce qu'il y a ?”

Lorsque je regardai le téléphone, elle était en train de me lancer un regard furieux, agitée d'une manière qui semblait inhabituellement agressive.

“Maître manque vraiment de tact ! Même moi j'ai des endroits que je veux aller voir, tu sais !”

“Hein? Comme je l'ai dit, même si on y va, tu pourras pas faire les manèges, alors en quoi c'est amusant ?! Ce serait ennuyant.”

“…tch ! Ça m'importe même plus! Pourquoi n'irais-tu pas simplement faire les boutiques et monter sur le carousel tout seul !”

“Comme je l'ai déjà dit, je ne monterai pas dessus….”

Au moment où je vis sa mine renfrongnée, le téléphone fut mis hors-tension. Mais l'heure continuait à être affichée, alors c'était en économie d'énergie ? En tout cas, l'écran était tout noir, et même le son était désactivé.

“Héoh ! Qu'est-ce qui t'arrive, hé~oh…..”

Même secouer le téléphone et presser les boutons n'avait rien changé. L'horloge continuait à lire le temps écoulé.

À l'heure actuelle, il était tout juste midi et demi passé.

“Qu'est-ce qu'elle a encore…. Je la comprends vraiment pas du tout….–aïe !”

Peu après avoir traversé l'intersection, je bousculai quelqu'un près de l'entrée du centre commercial - probablement parce que cette personne restait immobile.

“Ah, Je, déso—“

Relevant mon visage, une fois que je vis ces “yeux” qui avaient soudainement rencontré les miens.… Le temps s'arrêta l'espace d'un instant.

Malgré cette chaude, estivale journée, cette personne portait une parka à manches longues, couleur lavande. Son regard était à peine visible, prodondément enfoui sous sa capuche, mais il semblait exceptionnellement froid et sans-vie.

Je fus frappé par une sensation de secousse, comme si je vanais de voir quelque chose que je n'étais pas censé voir, et sentis ensuite la sueur couler de mon corps.

“Um…. Je…. Euh…. Hum…. J-Je suis déso—“

Je fus gêné de l'évidence immédiate qu'était le fait que j'étais socialement incompétant. J'interrompis ma courte excuse, et ai baissé le regard. Tout est fini. Je vais me faire tuer. Maman, merci pour tout. Si j'avais pu avoir une dernière chose, ça aurait été une petite amie.

“…. T'inquiète, c'est pas grave. C'était de ma faute.”

“Hein…..?”

Lorsque je relevai les yeux, cette personne était partie sans laisser de traces.

Il y avait beaucoup de gens autour, mais ce n'était pas bondé au point où une personne pouvait disparaître en un claquement de doigts, ou même si elle était tout de suite partie, ce n'était pas comme si elle avait pu se rendre invisible, même de loin.

Sentant que j'allais m'effondrer sur le sol, je ne pouvais m'empêcher de me pencher, mes mains sur mes genoux. Mon coeur mit alors en route son battement à retardement, et comme en parfaite synchronisation, de la transpiration commença à couler. Ce n'était pas parce que c'était la première fois que j'entrais en contact avec quelqu'un depuis un moment, mais parce que, sans aucun doute, ces yeux avaient été les plus froids que je n'avais jamais vus de toute ma vie jusqu'à présent. Très certainement, ce n'était pas parce que j'étais rentré dans cette personne. Mais au-delà de ça … je sentis la tranquilité de ne pas pouvoir m'imaginer quelque chose de plus complexe.

“….–bien…..?”

“…. Hein ?”

“J'ai demandé si tu allais bien.”

Sortant mon téléphone de ma poche et regardant l'écran, je me demandai quand est-ce que le téléphone s'était rallumé. Elle s'asseyait au centre, mais tout comme avant, elle avait ses joues gonflées.

“Oh… t'es encore là ? Je croyais que t'avais disparu y'a pas très long– …… ah”

Avant même que je puisse finir ma phrase, son visage rougissait déjà sous mes yeux. Était-ce un mauvais signe ? Non, c'était clairement un mauvais signe. Je ne l'avais jamais vue aussi furieuse envers quelque chose auparavant, mais il était évident que ce n'était en rien très positif.

“Non, excuse-moi ! C'était une blague ! Vraiment, je m'excuse ! Regarde, ce parc d'attractions, là-bas, sur le toit ! On ira tout à l'heure ! Ok ?”

Aussitôt que la couleur rouge commença à recouvrir son visage, elle s'émancipa, et ses yeux brillaient tellement que je croyais pouvoir litérallement les entendre scintiller.

Même si cela n'avait duré qu'un instant, j'avais probablement appuyé sur le mauvais bouton. J'étais cuit.

“Le parc d'attractions !? Sérieux ? Maître, là, vous avez bien dit que vous irez, pas vrai?!”

Le téléphone vibrait tellement que j'avais l'impression que ma main aurait pu s'engourdir, et ses yeux brillaient au point où c'en était presque énervant.

“Hein…..? Ah…. o-ouais ! Eh bien, c'est pas forcément mauvais, une fois de temps en temps !”

“C'est une promesse, hein !? Umm….! Ah ! J'aime bien celui qui va en haut et en bas ! Et aussi, um, um …..!”

C'était une réponse bien plus positive que je ne le pensais, mais même si je l'avais un peu regretté dans ma tête, eh bien, je ne me sentais pas si mal à propos de ça.

Ce qui était arrivé avec ce gars n'avait plus aucune importance.

Je vois. Donc même elle est impressionnée par le monde extérieur.

Des choses comme les odeurs et les températures, vu qu'elle ne peut les ressentir, peut-être avait-elle toujours vu le monde extérieur comme un endroit plus attirant que moi je ne le voyais.

En passant par la porte, tout en répondant vaguement, “ouais, ouais” à chacune petite demande qui survenait l'une après l'autre, je continuai à marcher tout au long de la route du parking.

Le design du chemin en pavé qui menait vers l'entrée du centre commercial avait dû coûter une somme astronomique d'argent. Avec une décoration minutieuse, des pierres rectangulaires associées d'un code couleur, de chaque couleur, étaient disposées ensemble.

Pas de doute, ça se basait sur une image psychologique qu'une personne ordinaire telle que moi n'était pas capable de comprendre.

Sans comprendre ne serait-ce qu'un peu de l'intention du créateur, je continuai à marcher vivement, et arrivai aux deux tours, à gauche.

En les regardant depuis le sol, elles étaient suffisamment grandes pour donner l'impression qu'elles pouvaient atteindre le ciel.

En face des énormes portes vitrées, se trouvait un tableau d'information. Ça aussi, fut décoré avec beaucoup de recherche.

Comme s'il était une peinture luxueuse, il était placé dans un cadre.

“Voyons, électroménager, électroménager.…. Oh, septième étage ?”

“Bref, après le manège qui va en haut et en bas, y'a le roller-coaster à réaction. Et puis, y'a la grande roue aussi….”

“Aah, c'est bon, j'ai pigé ! Je vais y aller !”

Vu qu'elle se faisait répéter comme un sort même dans ma tête, j'imaginais déjà quelque chose du genre, “après le manège qui va en haut et en bas, y'a le roller-coaster à réaction”

“Alors faisons tout de suite les courses ! Souris ! Clavier !”

“D'abord, boissons……”

Lorsque je me suis tenu devant les portes automatiques, celles-ci s'ouvrirent, et à ce moment-là, je fus accueilli par une bouffée d'air frais.

“Ahhh..….”

C'était si agréable que ma voix s'échappa malgré moi.

“Uwaa, Maître, c'est pas juste dégueu !?”

“Ceux sont tes premiers mots à ton Maître qui était en train de mourir jusqu'à présent !?”

……Merde.

J'avais crié sans faire gaffe. D'un seul coup, j'avais attiré l'attention de familles et de clients qui faisaient joyeusement leurs achats dans le coin spécial produits estivaux situé au rez de chaussée. Un petit garçon me pointait du doigt tout en rigolant avec innocence.

“Ah…. Ah, euh…. Haha…..”

Ils pensaient probablement que j'étais un mec chelou, j'en suis même certain. Tout en faisait un sourire subtil et faux, je suis hâtivement parti afin de disparaître dans le hall d'ascenseur, faisant toute cette comédie, rien que pour le garçon.

N'envisage même pas de devenir quelqu'un comme moi, petit.

Dans le hall d'ascenceur qui avait sa propre zone indépendante, qui elle-même était à une courte distance de l'espace commercial, se trouvaient des bancs et des distributeurs, alignés. Des seniors et des personnes consolant des nourrissons dans des poussettes étaient assises et prenaient une pause.

“Des distribueturs…. Uoooo……!”

Biarrement, après avoir usé de patience tout en pensant “Jusqu'à ce que je peux aller là-bas.” l'heure de mon aquisition de boissons avait enfin sonné.

J'avais tellement soif que chacune de mes respirations se retrouvait coincée dans ma gorge.

Je cherchai dans mon porte-feuille et en sortis un billet de mille yen, que j'insérai dans le distributeur.

Ma cible était l'exquise boisson gazeuse.

Mon coeur battait avec excitation à la pensée de la solution noire et sucrée qui allait bientôt pénétrer ce corps.

Avec hâte, j'appuyai sur le bouton au moment exact où il s'alluma. Seulement 0.3 seconde. C'était une vitesse assez divine.

Le son de cliquetins était un plaisir pour mes oreilles. C'était juste l'un des charmes des distributeurs. C'était un son que je n'avais pas entendu depuis si longtemps que je commençai à larmoyer.

La canette que j'avais prise dans ma main était si glacée que personne ne croirait que c'était quelque chose de notre monde.

Sentir la canette avec seulement la paume de ma pain était une bénédiction sans prix. J'étais tenté de faire rouler la cannette sur mon corps entier, mais ça ne serait que pervers.

Enfin, je mis mon doigt sous la languette et je l'ouvris. Le sifflement stimula mes oreilles une fois encore, et l'odeur du soda, alors ouvert, emplit mes naseaux.

Je ne pouvais pas résister à la verser dans ma bouche. L'expression qu'on appelait 'imprégner' m'apportait une telle satisfaction que je ne pouvais plus parler—

“….Maître, vous entendre haleter est répugnant.”

“Pwaaa…. Aaah….”

“Cette vulgariré est anormale.”

“La ferme ! Si tu buvais ça, ça finirait de la même façon ! A tous les coups.”

“Oh que non. Bon, en tout cas, l'ascenceur est là !”

Parmi les quatre ascenceurs alignés et en service, la porte de l'un deux, tout à gauche, s'ouvrit et des gens en sortirent rapidement. Après qu'il se soit vidé, les gens qui avaient attendu devant se sont précipités pour y entrer à leur tour.

“Eh ? Ah, pas grave, je prendrai le prochain. Laisse-moi finir ma boisson, d'abord.”

Tout en répondant avec ça, et avec des bruits de déglutis, je profitai pleinement de la forte fragrance du soda, et à l'intérieur de mon corps, la solution sucrée—

“Ahhh ! Il est parti ! Bois plus vite je te prie !!”

“Je viens de dire que j'irai dans le prochain ! Je bois, là !!”

“Oh non…. Si tu ne te dépêches pas, ça va fermer !!”

“Aucun parc d'attraction ne ferme aussi tôt, l'après-midi ! Et puis, il y a beaucoup d'ascenseurs, de toute façon.”

La zone en face des ascenseurs avait été rapidement bondée, avec des gens qui se regroupaient devant.

“Je te promtes que j'irai dans le prochain, alors calme-toi et patiente.”

Tout en ignorant le fait qu'elle faisait vibrer en rotation et sonner le téléphone, mes yeux balayèrent les ascenceurs.

Même le petit panneau avec les boutons haut-bas pouvait se faire appuyer dessus avec la plus faible des pressions. La conception faisait en sorte que ce soit facile à utiliser, ce qui sous-entenda la rigueur de la gestion. Quelque chose comme les témoignages de ce centre commercial ornaient le mur côte à côte avec l'ascenseur à gauche.

“Ha, ça dit, ‘Avec une technologie de prévention de catastrophes dernier cri, contrôlée par ordinateur, nous guarantissons votre plus grande sécurité, quoi qu'il arrive dans ce bâtiment.’”

“C'est dernier cri ? Alors, une fois l'année prochaine, la partie ‘dernier-cri’ sera effacée, non ?”

“Tu as remarqué quelque chose de bien rigoureux….. L'année prochaine, ils y mettront la technologie du moment. Bref, avec tout ce décor, l'intérieur est vraiment impressionant, non ?’”

“Ohh… on dirait vraiment qu'il y a eu pas mal de boulot, d'une certaine manière.”

“Pas vrai ? Ah, nous y voilà.”

Au-dessus de l'ascensceur qui m'était le plus proche, le numéro “1” clignota, et tout comme avant, des gens ont soudainement inondé la zone. Et tout comme avant, une fois vide, les gens qui avaient attendu devant se sont entassés à l'intérieur.

Vu l'endroit où je me trouvais, il semblait que je n'aurais aucun problème à monter dans l'ascensceur cette fois. En jetant la canette vide dans une poubelle pas trop loin, je me suis juste faufilé dans la foule pour aller dans l'ascenceur.

Les gens qui étaient arrivés avant moi avaient, a priori, appuyé sur le bouon “7” pour le secteur de l'électroménager, tandis que le chiffre sur le pannel s'éclaira d'une lumière orange. Cela m'avait permis de ne pas galérer à essayer d'atteindre le bouton dans la foule compacte et serrée, qui se poussait. Alors qu'elles atteignaient les limites de leur capacité, les portes de l'ascenceur se fermèrent rapidement et ont commencé à monter. Je pouvais entendre la climatisation, mais comme on pouvait s'y attendre avec toutes ces personnes dans un endroit si étroit, il faisait chaud. Je voulais descendre aussitôt que je le pouvais, mais avant d'atteindre le septième étage, l'ascenceur s'arrêtait pratiquement à chacun des autres étages; je fus bousculé par l'entrée et la sortie des gens, jusqu'enfin arriver à destination.

Les portes s'ouvrirent, et accompagné de quelques autres clients, je sortis.

Il y avait des vêtements d'été, des maillots de bain, et même des promotions alimentaires sur le sol. C'était comme si on entrait dans un monde différent.

Un côté du mur était entièrement recouvert d'une fenêtre, permettant à la lumière du soleil de briller fort à l'intérieur du magasin.

L'incroyable grandeur du secteur électroménager donnait une magnificience digne de celle d'un bureau d'un bâtiment de luxe.

La première chose qui attira mon regard était le coin cuisine. Des produits qui avaient l'air de ne pas pouvoir entrer dans notre petite maison y étaient alignés, comme un énorme frigo qui avait l'air suffisamment gros pour contenir la tête entière d'un cochon, et un cuiseur à riz en forme d'arme qui avait l'air de ne pas seulement cuire du riz. Il y avait des petits panneaux publicitaires multicolores, avec des arguments de vente du style, “Nouveau produit!” et “Très populaire!” écrits en gros. Des gens qui n'y trouvaient aucun intérêt, comme moi, ne comprendraient pas ce qu'ils essayaient de transmettre.

La grande et étendue voie qui servait de séparation pour l'étage faisait probablement quarante mètres. Derrière, il y avait des systèmes audios de pointe, et de nombreuses télévisions ACL haute technologie étaient au mur.

“Woah, cet endroit est immense! Cet étage n'est-il pas à lui tout seul plus gros que ce magasin d'élétronique?”

Vu qu'il serait relou qu'elle soit encore bruyante, j'ai continué mon chemin vers le milieu de l'étage des objets à vendre avec la caméra de mon téléphone simplement devant moi. Même s'ils n'étaient que de grands objets d'électroménager, vu de loin, je me demandais si la plupart était au moins accessible, d'un point de vue financier. En un coup d'oeil, les vendeurs qui faisaient de joyeuses annonces, étaient au moins une dizaine.

“Maître! Quelle est cette chose qui ressemble à une bombe?!”

“Ça…..? Quoi? C'est pas une marmite? En tout cas, son design ressemble bien à une grosse bombe.”

Conscient du fait que ça ressemblait clairement à une arme, il était d'un solide vert émeraude, avec un design fait de bosses. S'il n'y avait pas sur le côté le mètre qui indiquait l'eau qui restait, ça aurait totalement l'air d'un objet dangereux.

“C'est tellement cool……! Ah, Maître, vous avez bien dit vouloir de l'eau chaude, non!?”

“Ça, c'était quand je mangeais des nouilles, et c'était trop emmerdant d'aller en bas, nan? J'ai pas besoin de quelque chose d'aussi robuste…… Et puis, si je dois aller en bas juste pour de l'eau, ça sera tout aussi chiant.”

“Eh~ pourquoi pas? Quand tu reçois des invités, ça deviendra sûrement un sujet de— Désolée, j'en ai trop dit….”

Elle fit un visage humble comme si elle avait accidentellement mentionné la mort de mes parents, et s'est soudainement tue.

“Eh, qu'est-ce qu'il y a, tu peux arrêter?”

“Pardon, c'était vraiment une remarque maladroite… Je ferai plus attention.”

“Arrête! Arrête ça! Bon et sinon, c'est quoi ça! C'est un super design!”

Alors que j'avais voulu changer rapidement de sujet pour parler d'une cuisinière qui était exposée plus loin dans l'allée, et sans surprise, c'était d'un fabriquant dont je n'avais jamais entendu parler. D'ailleurs, il y avait un papier de collé dessus, avec “En solde!” écrit en gras, avec le prix inscrit, qui représentait un tiers du prix de départ.

“Non, sérieux! C'est simple, mais c'est super. Est-ce que je devrais l'acheter et rentrer?!”

“Peu importe quel angle tu prends, celui-là n'est-il pas inutile?! Cette bombe de tout à l'heure était bien meilleure! ….Mais j'y pense, maître, qu'êtez-vous venu acheter ici?!”

“Ohh, c'est vrai, une souris. Dépêchons-nous et achetons en une pour qu'on puisse rentrer.”

“…..Maître?”

Tout en ressentant des vibrements bourdonnants dans ma main, je sentis l'atmosphère d'épaissir.

“Oui, je sais! Le parc d'attractions! Je l'ai pas oublié! Hum, l'électronique PC, c'est.…”

En balayant du regard mes environs, je regardai les panneaux qui pendaient depuis le plafond, qui indiquaient différentes sections du coin électroménager. Cependant, peut-être était-ce parce qu'il avait été divisé minutieusement dans des sous-parties que je n'arrivais pas très bien à le trouver.

“L'électronique PC, L'élec–……!”

Probablement parce que je m'étais étourdi à force de tourner sur moi-même tout en regardant en haut que j'ai fini par bousculer une vendeuse. Je bousculais des gens beaucoup trop souvent aujourd'hui; ce n'était vraiment pas bon.

“Pardon…..! Ah, euh, um….. Pourriez-vous me dire où se trouve la section de l'électronique pour PC?”

En enlevant mes écouteurs d'une oreille, j'essayai de parler. Comme il s'agissait d'une vendeuse, j'avais fini par parler en m'excusant. Lorsque je regardai attentivement son visage, j'ai vu qu'elle était une personne assez belle. Elle avait très certainement un petit copain. Son odeur se dirigea vers moi.

Pendant un bref moment, la vendeuse avait hésité avec un “Umm…” avant de répondre poliement “Ah, ahh! L'électronique PC? Si c'est ce que vous recherchez, alors allez tout droit depuis cette allée, et ce sera à votre droite, tout au fond!”

“Um….. M-Merci beaucoup…..”

Même si j'avais été nerveux à propos de tenir une conversation décente avec quelqu'un d'autre alors que cela faisait un bail depuis la dernière fois, je me suis sentis soulagé en sachant que cela s'était bien passé, et mon buste fut envahi de la satisfaction d'avoir parlé avec une jolie fille. Oui, c'était un bon magasin. Mon humeur et mon rythme de marche tous les deux allégés, je continuai, en triomphe, dans l'allée dont m'avait parlée la vendeuse.

“Ah~ Maître?”

“Hm? Quoi donc?”

Je répondis d'une manière si gaie que même moi, j'avais trouvé ça étrange. Une personne pouvait-elle changer à ce point après avoir discuté avec une fille? La vie était une chose merveilleuse.

“Eh bien… ça..….”

Aussitôt qu'elle dit ça, quelque chose comme le bruit grouillant des sons environnants est soudainement rentré dans mes écouteurs.

“Hm? C'est quoi ça-….”

Alors que j'allais demander ce que c'était, j'entendis d'un coup une voix sinistre et masculine marmonner, “Aah…. Pardonnn…. Uhm…. Pourriez-vous, euh… m-me dire où se trouve la section de l'électronique p-pour PC…?”

Juste après, j'entendis une voix claire et féminine parler, “Umm…” d'une manière très clairement embarrassée.

Et ainsi, le son s'interrompit.

“Voilà comment vous avez parlé, Maître. Souhaitez-vous l'écouter une seconde fois??”

Il était évident que ceci était le résultat de ne converser qu'avec de mystérieux logiciels durant ces deux dernières années.

Alors que j'avais la sensation que quelque chose s'apparantant à des pierres froides étaient posées dans mon estomac, je ressentis le besoin de crier à pleins poumons.

“Eh bien, je suis déjà habituée à votre manière de parler, mais pour les gens normaux, je pense que cela serait plus difficile.”

“Rentrons… Rentrons chez nous…..”

“Non!! On est toujours pas allés au parc d'attraction!!”

“Non mais c'est bon, là… J'ai déjà l'impression d'avoir vécu des sensations fortes…”

On aurait dit que des larmes allaient tomber si je baissais ma tête, alors je me suis mis à marcher avec la tête droite. Jamais, de toute ma vie, je ne reviendrai dans ce magasin.

“C'est quoi le problème~? Si tu veux parler à quelqu'un, alors je serai ravie de réécouter ça! Quand tu veux!”

“Alors quand on reviendra, je m'entretiendrai avec toi sur ma vie…. Que j'ai envie d'achever….”

“Hehehe~ Faites-moi confiance! Alors rassurez-vous, Maître! Ah, regarde, regarde! On est presque arrivés au coin de l'électronique pour PC!!”

Le temps que je remarque, à droite de l'allée, se trouvaient des casques fait pour parler en ligne, ainsi que des webcams d'exposées. C'était probablement un espace conçu pour mettre en valeur les vidéos en direct, qui étaient populaires ces derniers temps. C'était débile. Si seulement l'Humanité n'avait plus besoin de voix…

De là, je tournai à droite vers la prochaine allée, pour voir le portable ultra-fin dernier cri, ainsi que le PC à haute-spécificitées fait pour les jeux en ligne—toute cette machinerie scintillante qui habituellement me ravierait.

Cependant, à ce moment-là, je voulais juste avoir la souris et le clavier aussi rapidement que possible, monter sur ce truc qui va en haut et en bas, faire les montagnes russes, également, et rentrer à la maison aussi vite que je le pourrais.

“On se dépêche, on les achète, et on rentre….”

“Maître!?”

“Je sais je sais,…. Ughh….”

Tandis que je titubais vers l'endroit où se trouvaient les souris et les claviers, il y avait des panneaux publicitaires ornés partout qui disaient des trucs du style “Avec une méthode simplissime, vous aussi, utilisez internet!” “Connectez votre PC avec votre smartphone et discutez via une webcam!” Toutefois, pour être franc, mes yeux étaient déjà fatigués.

En m'échappant de cette prestigieuse allée, j'arrivai à la section qui contenait les souris et les claviers que je cherchais.

Avec ceux non seulement sans fil, mais aussi avec une boule de commande, il y avait une grande diversité parmi les derniers modèles sortis.

“Il y a vraiment beaucoup de modèles différents, on dirait. En toute honnêté, n'importe lequel me convient, mais j'en préfèrerais un qui ne se casse pas facilement….”

——Ce fut soudain.

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