Chapitre 7 : Headphone Actor IV

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e me demande si mes derniers mots l'ont atteint.

Bien que je n'ai aucun moyen pour le vérifier, j’étais sûr qu'ils l'avaient atteint. En tout cas c’était la sensation que j'en avais.

C’était une étrange sensation. Comme si je flottais dans de l'eau chaude, ou comme si je volais dans le ciel ... Oui, la sensation de se réveiller de quelque chose. Respirer me fait mal. Et la douleur dans mes pieds me donnait l'impression qu'ils allaient être arrachés.

Étais-je morte ? Est-ce que ces ténèbres sans fin étaient la vie après la mort...? J'avais imaginé que cela ressemblerait plus à un conte de fées, mais contre toute attente, il semblerait que même Dieu pouvait se relâcher des fois.

« Je n'arrive pas à comprendre tout ça ... Huh ? Ah! Ah~! Ah~!... Je peux parler. U~hm....~ Mon corps... est là, aussi.» Tapotant tout mon corps, il était évident qu’à cause de ma voix et de mon corps, j’étais effectivement consciente.

« Puis, je me demande quel est cet endroit. Et, Je n'ai pas l’impression d’être piégée quelque part... Je me demande si ce que je viens de voir n’était qu'un rêve bizarre.».

Tout d'un coup, les souvenirs de cette expérience effroyable que j'ai effectuée tout à l'heure inonda mon esprit. Des cris d'agonies résonant dans la ville. Le ciel s’écroulant.

La voix de l'autre "moi" que j'entendis soudainement... En m'en souvenant juste cela me donnait la chair de poule. Et en ayant la chair de poule, j'ai me rendis compte de quelque chose. Comment était-ce devenu quelque chose de si étrange ? Bien que je puisse parler, je ne me sentais pas respirer. Bien que je pouvais toucher mon corps je ne pouvais ressentir ma température. Si c'est à ça que ressemble le fait d’être "mort", alors il faudrait que m'y habitue, mais je n'arrivais toujours pas à comprendre cela.

Tout à l'heure, avant de me réveiller dans le couloir, qu'est ce qui était arrivé à mon corps ? J'avais déjà à plusieurs reprises éprouvé cette sensation auparavant. Cette sensation de "se réveiller après s’être soudainement endormi".

En réalité, mes souvenirs d'avant mon réveil dans le couloir étaient trop flous. Peut-être était-ce parce que je m’étais évanouie à cause de ma "maladie". C’était quelque chose qui s’était produit à plusieurs reprises auparavant, ce n’était donc pas surprenant... mais cette fois, la situation dans laquelle je m’étais réveillée était différente. Jusqu'à maintenant, je n'avais jamais été engloutie par ce phénomène ressemblant à un rêve, errant dans ces ténèbres.

« Nn~!! Je ne comprends rien!! C'est quoi cet endroit !? Y’a quelqu’un !?! Y a quelqu’un ici~!?!»

Au moment ou je criai cela, bien que je ne savais pas que c’était une opportunité ou quelque chose du genre, soudainement quelque chose qui ressemblait à un écran de télévision émergea des ténèbres.

« U-uwaah! Ça m'a fait peur... Qu'est-ce que c'est ?... La télé ?

Chaque écran affichait une sorte de paramètre ou de temps. L’écran carrée du quel je regardai la salle, était probablement un des moniteurs qui se trouvait dans la salle.

Mais je n'avais rien pour le confirmer.

Autour de moi, tout était sombre. Tout. Regarder cette salle derrière cet écran qui ressemblait à une fenêtre, était pour l'instant mon seul moyen pour trouver quelque chose.

Toutefois, quel était ce monde ? A ce moment, j'avais la sensation que le monde dans lequel j'avais vécu jusqu'à maintenant s’était écroulé. Même la raison pour laquelle j’étais si désespérée de dire quelque chose à quelqu’un, je ne la comprenais pas très bien.

« Nn~... C'est sombre, je peux pas très bien voir, mais... Quelqu’un est en train de parler ?»

Parce que la chambre n’était illuminée que par la lumière des écrans, ce que je pouvais voir était limité. Cependant, de cette fenêtre, bien qu'indistinctement, je pouvais entendre des choses.

« ... -ze 1* est un succès pour l'instant. Ha ha... Qui aurait pensé que ça marcherait si bien dès le premier coup. Ça valait le coup de m’être préparé pendant un an.»
Tendant mes oreilles, la voix que je venais d'entendre était d'une personne qui m’étais très familière.
«... Sensei ? Pourquoi est-il dans ce genre d'endroit ...»

Alors que je pensais à chercher un moyen pour m'assurer du propriétaire de cette voix, la position de la fenêtre carrée changea.

Bien que ce n’était que légèrement, le volume sonore augmenta, et je pouvais entendre clairement ce qui était dit. La salle mal éclairée, comme si mes yeux s'y étaient habitués, devint plus claire. Cependant, ce que j'y ai vu était incroyable.

Au fond de la salle sombre que je ne pouvais pas très bien voir, se trouvait des machines à rayons X. Au dessus de la partie du lit, était installé une sorte de portail circulaire blanc. Il y avait quelque chose qui ressemblait à un moniteur cardiaque dont l'aiguille était immobile, et quelques boutons. Les multiples câbles sortant du portail, étaient attachés à toutes les parties du corps qui était allongé sur le lit, comme pour le connecter à quelque chose.

« C'est ...m-moi...!?» La personne sur le lit était sans aucun doute moi. Elle portait des habits blancs comme dans les hôpitaux, et sur sa tête, se trouvait une sorte de machine en forme de casque. « Qu'est ce que ça veut dire !? Mais je suis— bien que je sois là... !»

Je suffoquai. Était-ce possible que je sois devenue un "fantôme" ? Ma conscience était là, mais mon corps était indubitablement allongé sur ce lit. Ce qui voudrait dire... « Se pourrait-il que, je sois vraiment morte... ? Sérieusement ... ?»

J’étais pétrifiée de terreur devant cette vue qui était beaucoup trop bouleversante. Et bien que ce fût inutile, je me rendais maintenant compte que "je pouvais être pétrifiée de terreur." Qui aurait pensé que moi, je suis devenue un "fantôme", chose à laquelle je refusais de croire. Cette fille qui était venue au Festival Culturel de l’école était peut-être un véritable fantôme. Non, ce garçon n'avait-il pas dit que c’était un pouvoir surnaturel ? Peu importe lequel c’était, ces deux choses étaient des phénomènes paranormaux dont je n’étais pas convaincue.

Mais étonnamment, j'ai retenu une certaine présence d'esprit. J’étais morte, mais je n'avais pas cessé d’exister. Quand j'y pense, je pouvais reconnaître des choses, et rien « ... Mais que devrais-je faire à partir de maintenant ? Là, j'ai entendu la voix de Sensei, alors il doit être pas loin, mais n'y a-t’il pas un moyen d'attirer son attention sur moi pour qu'il m'aide ... ?»

Encore une fois, je commençai à observer l’intérieur de la salle. Bien que je pense que ce que j'ai entendu tout à l’heure venait plus de la droite ... Prenant en compte cette information, je collai ma tête contre l’écran et regardai le plus possible vers la droite. Quand je le fis, au fond de la salle, se trouvait quelque chose que je n'avais pas pu voir auparavant car il était dans un angle mort, mais maintenant je pouvais le voir clairement. Il y avait un immense aquarium... non, une sorte de récipient rempli de formol, qui se tenait juste en face du visage de sensei. Cependant, à la place de sensei, que je cherchais, j'ai été plus choqué par le visage de l'humain à l’intérieur de ce récipient. « Ha-Haruka...!?»

Pendant un moment, j'ai cru que c’était Haruka, mais son apparence était différente de celle du Haruka que je connaissais. Comme moi qui était sur le lit, avec des tubes connectés à son corps flottant dans l'eau... il y avait un jeune homme ayant des cheveux blancs et des yeux de couleur rose. « N’était-ce pas le "Konoha" que Haruka avait fait... ? M-mais pourquoi ... !?

Comme une chose en amenait une autre, dans cette situation irréelle, je ne pouvais déjà plus réfléchir correctement. Pourquoi étais-je morte ? Pourquoi Konoha était-il là ? Et pourquoi sensei était... ?

Incapable d'organiser mes pensées, encore une fois, j'entendis la voix de sensei de la fenêtre carrée. « De toute façon, j'ai obtenu la "clé". Avec ça, le prochain "Heat-Haze Daze"* peut être ouvert. Konoha... tu es encore ... »

C’était tout ce que j'avais pu entendre avant qu'une tempête de sable remplit l’écran. Me demandant ce qu'il s’était passé et heurtant ma main avec l’écran, un lumière pale fut projetée de la silhouette de ma main, et j'ai vu le début de ma disparition commencer à partir du bout de chaque partie de mon corps, ne laissant derrière que des sortes de petits blocs. « Eek— .... ! U-uwaaaa!! Qu-qu'est ce que c'est !? Mon corps est ... !» Le moment d’après, est apparut sur l'infinité d’écran présent dans la salle le mot " Delete "

« De ... Derete !?.... Hihi☆» Conformément à l'instruction affiché sur les écrans, pensant que ça ne pouvait être que ça, j'ai fait de mon mieux pour être dere¹.

—— Cependant, la situation ne changea pas d'un poil. Mais alors, qu'est-ce que c’était que cette instruction ... !? « Gyaaaa!! Rien ne s'est passé!! Aaah, mes pieds sont en train de disparaître...!! Ma poitrine est... j'en ai jamais eu une de toute façon, mais ...»

« ... Que c'est triste, ma petite. Tu as perdu ton corps, quel raison as-tu pour survivre maintenant ?»

Aah, alors j'ai vraiment perdu mon corps... c’était ce que je pensais de tout façon.

« Un endroit où retourner, ou même un endroit où rester, tu n'en as plus maintenant.»

Si c'est le cas, alors... alors j'en ferais un. Peu importe le genre d'endroit, je pourrais en faire ma maison.

« Tu es une fille bien arrogante. Mais avant d'essayer cela, veux-tu t’échapper de cet endroit ?»

Évidemment! Si je reste ici, je ne saurais pas quoi faire...

« ... Si tu veux t’échapper, alors utilise tes "yeux"... ma petite.»

—— Eh !? ... Qui êtes-vous?

Au moment où je voulais demander cela, soudainement mes yeux devinrent chauds comme s'ils étaient en train de brûler.

Et au même moment, des éclairs traversèrent le monde qui était assombrit.

La première chose qui attira mon attention, droit devant moi— fut l'apparition d'une fenêtre d’identification Pour moi, c’était quelque chose qui m’étais très familier.

« —— Je vois, c'est comme ça. Alors... tout d'abord, je dois trouver un endroit où rester. Si possible, cela serait bien si n'est pas un endroit ennuyant.» Je saisis mon mot de passe dans la fenêtre pour m'identifier.

« BIENVENUE»

Me sentant complétement revigorée, je plongeai dans cet océan de séquence de caractère. La boussole bleue commença à tourner vigoureusement, et dans ce vaste ciel de 0 et de 1, des oiseaux de foudre virevoltaient.

—— De là, mon long, long voyage "cybérnétique" commença.

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